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J’ai été contacté ce jour par la GENDARMERIE et les services de l’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS de DABO. Deux chouetteurs américains viennent d'être interpellés alors qu’ils étaient en train de creuser des trous dans la forêt, usant en outre d’un détecteur de métaux. Mes interlocuteurs m'ont rappelé que cette pratique est totalement illégale et pouvait entraîner des poursuites judiciaires et des sanctions importantes, à fortiori en cas de dégradations à des vestiges patrimoniaux présents dans ce secteur.
Même si certaines associations de joueurs prétendent publiquement le contraire et laissent illustrer certains articles de presse qui leurs sont consacrés par des images figurant et risquant même d'encourager cette pratique, je rappelle qu'elle est strictement et totalement interdite sans autorisation du propriétaire du sol, qu’il soit privé ou organisme public; de surcroît, elle est en contradiction avec le règlement du jeu déposé par l’organisateur.
Le secteur de la borne Saint-Martin notamment est, m’a-t-on expliqué, littéralement dévasté par des milliers de trous, le plus souvent non rebouchés et dissimulés sous des feuilles, ce qui présente un réel danger pour les promeneurs à pied ou en VTT. Cela traduit des pratiques et des comportements totalement irresponsables et parfaitement inacceptables.
Les autorités locales sont exaspérées par cette situation et envisagent très sérieusement de limiter les possibilités d’accès à certaines zones de leur commune, se disant déterminées à faire appliquer la loi avec une extrême rigueur. J'ai ainsi été instamment prié d'intervenir auprès de la communauté des chouetteurs pour faire cesser de telles pratiques. Ceci peut concerner tout autre lieu ou zone géographique, n’importe où en France, susceptible de receler la cache, et Dabo n'est pas la seule commune à déplorer des agissements semblables.
Plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, conduisant parfois même à des échanges violents de la part de joueurs s’estimant au-dessus des lois. Rappelons que les contrevenants sont passibles d’une amende de classe 5, soit 750 €, pouvant aller jusqu’à des poursuites judiciaires beaucoup plus conséquentes.
Les Éditions de la Chouette d’Or, en tant qu’organisateur du jeu, insistent fermement, depuis le début de leur mission, sur la nécessité absolue de respecter scrupuleusement la législation à cet égard. C’est pourquoi un système de vérification en ligne a été mis à disposition des participants, qu’ils soient français ou étrangers de tous pays.
Je compte sur votre civisme et vous en remercie.
Pour les Éditions de la Chouette d’Or,
Michel BECKER.
